Prix Liliane Bettancourt (Suite 2)

Pour l’intelligence de la main

Ce Lundi 25 mars 2002 Cheikh, après avoir fait cuire son épi à 900 degrés, procède à l’opération délicate de l’émaillage. Le sel métallique est dilué dans l’eau puis appliqué sur l’épi à l’aide d’un pinceau. Il ne faut pas qu’il y ait des manques, ils se verraient lors de la cuisson définitive.

 

LA CUISSON DEFINITIVE À 1000/1200 Degrés.

 

L’ouverture du four est toujours un moment d’émotion

Tout peut arriver :

Une pièce qui se fend,

L’émail qui coule,

Un gerlo ou une anse qui se détache,

Comme l’on dit ici : « L’émail c’est coquin! »

 

Ouf, rien de tout cela, ce n’est pas mal,

 

Mais………….peut mieux faire !

 

 

Emaillage :

Une nouvelle cuisson qui satisfait l’artiste !

Il ne résiste pas au plaisir de simuler l’ancrage de l’oiseau sur le sommet de l’épi pour avoir « une petite idée » de l’effet produit !

Prochaine étape :

L’œil sans concessions de Cheikh remarque tout de suite quelques petites coulures, quelques manques, mais rien d’irréparable.

 

L’épi va recevoir quelques touches d’émail et va repasser au four et ce jusqu’à ce que le résultat soit suffisamment flatteur pour l’artiste.