Prix Liliane Bettancourt (Suite 1)

Pour l’intelligence de la main

Cheik n'est pas satisfait de sa première réalisation et il se remet à l'ouvrage. La partie basse est ici harmonieuse, les volumes et les formes sont réussis. Cette forme se suffit à elle même , elle ferait un vase superbe !

Malheureusement Cheikh s'est laissé emporter par sa fougue naturelle et a oublié la forme de départ. Il a travaillé en se laissant guider par son inspiration du moment.

Une fois installée la deuxième partie est trop importante et l'œuvre s'en trouve un peu déséquilibrée.

Cheik refait une nouvelle fois le « chapeau » de son épi, il est mieux proportionné mais ne le trouve pas digne d’être présenté au concours.

Il repart à zéro !

Essai 1

Essai 2

Essai 3, le BON !

Cheikh est enfin content, l’harmonie est au rendez-vous.

 

La création est, comme vous venez de le voir dans ce lent cheminement, une école de patience et d’humilité.

 

Il ne faut pas se contenter d’à peu près, mais savoir recommencer jusqu’à ce que l’esprit rejoigne la main et ne fasse qu’un avec elle !