Pour l’intelligence de la main

Le prix Liliane Bettancourt récompense un artiste qui a su continuer et même  faire renaître l’œuvre de nos anciens, tout en l’adaptant aux techniques modernes, sans en trahir l’esprit.

Cet esprit, c’est la main qui le concrétise et Cheikh, avec notamment ses épis de faîtage, en sont un parfait exemple. Ils allient mémoire, racines, nouveauté et même magie.

Nous saurons aux vacances si notre ami a passé la première sélection, la finale aura lieu en fin d’année.

Nous allons retracer ici le parcours créatif qui a permis à Cheikh N’Dioro de participer !

Au début de sa "quête" il pensait réaliser un épi thématique,

(indique le métier de l'occupant de la maison où il est installé).

Après quelques hésitations il s'est tourné vers un épi moderne souhaitant que son œuvre s'inscrive dans :

"une démarche de tradition tant limousine qu'africaine, d'esprit d'invention et d'imaginaire avec intégration de la forme dans un environnement architectural".

Même s'il peint à ses moments perdus, Cheikh quand il travaille la glaise aime à lancer auparavant quelques lignes sur le papier, lignes indignes de son talent de dessinateur mais qui l'aident dans la réalisation de son projet. Point de détails, ce sera pour plus tard, selon l'inspiration du moment.

Le résultat final est souvent assez différent de son projet d'origine, c'est ainsi !

Cheikh possède un four qui limite la hauteur de ses œuvres à 50 cm. Pour des œuvres dépassant cette hauteur il est obligé de les concevoir en plusieurs morceaux s'imbriquant les uns dans les autres, ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes.

Pour l'œuvre ici envisagée, elle sera en deux parties avec l'oiseau traditionnel surmontant le tout.

Cheminement Créatif

Une fois assemblés, ces divers éléments ne satisfont pas Cheikh.

Prix Liliane Bettancourt